Chepynoga K., Chornomorets O.V., PhD Meidute I.

Université de Vilnius, Lituanie Université nationale de Dnipropetrovsk O. Gontchar, Ukraine

LES EFFECTS ECONOMIQUES ET SOCIQUX DES CORPORATIONS PHARMACEUTIQUES MULTINATIONALES SUR LE MARCHE INTERIEUR DES PAYS EN DEVELOPPEMENT (L’UKRAINE ET LE KAZAKHSTAN)

XXe – début du XXIe siècle sont caractérisés par le nouveau environnement économique trés vite formé, où les frontières entre les pays sont moins visibles plus souples et, par conséquent, cela résulte en collaboration plus productive entre eux. La raison de ces sortes de tendances peut être expliquée par phénomène de la globalisation et le développement rapide des sociétés multinationales. Aujourd'hui de nombreuses recherches scientifiques sont consacrées à l'analyse non seulement de la nature des corporations multinationales et les directeurs principaux de l'activité, mais aussi à leur influence sur les marchés des pays d'accueil. Le présent article est concentré sur l'industrie pharmaceutique.

Le problème principal qui doit être analysé dans l'article est le fait que l'industrie pharmaceutique est considérée comme l'une des plus rentables et à croissance rapide dans les pays développés, dans ceux en développement cette dernière est caractérisée par la rentabilité basse, de qualité médiocre d'une part, et forte dépendance du marché externe de l'autre. La raison de cette tendance est le fait du déséquilibre entre les parts de marché des entreprises nationales et multinationales. La recherche est effectuée sur l'exemple des marchés pharmaceutiques de l'Ukraine et du Kazakhstan. Le but de l’article est l'analyse des effets positifs et inverses des sociétés pharmaceutiques multinationales sur les marchés intérieurs des pays en développement dans le cadre de l’étendue sociale et économique.

La recherche est basée à la fois sur des études créées par les professeurs Caves R., Dunning J., Chandler A., Rugman A., Henderson J., Dichen P., Hess M., Coe N. Les articles sont principalement représentées dans International Journal of Operations & Production Management, International Journal of Emerging Markets, Baltic Journal of Management, Business Process Management Journal, Corporate Finance, etc. La principale source de données est le site officiel de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et Développement (CNUCED). Aussi les données sont collectées à partir des sites des statistiques officielles des pays examinés. Il est important de marquer que les marchés des pays développés contemporains ont à la fois les nombreux filiales des entreprises multinationales internes et externes. Cela signifie que les produits étrangers ne créerait pas de déséquilibre au sein de nouveaux marchés, ne créerait pas de monopole, etc. Au lieu de cela, de produits nouveaux créeraient la plus grande variété de produits qui sont acceptables pour la population. L'environnement pour les affiliés des multinationales est préparé par les multinationales internes ainsi il n'y aurait pas de différences significatives au sein des marchés internes des pays développés contrairement à la situation des ceux en développement ce qui sera analysées ci-dessous [4].

Avant d'énumérer et de décrire l'influence des multinationales et leurs effets, il est important de souligner que l’effet des multinationales est considéré d’être le même que l’effet des investissements directs étrangers dans les marchés des autres pays parce que les sociétés multinationales démarrent leur activité dans les pays étrangers par les investissements importants.

Ci-dessous dans le tableau 1, on a énuméré deux types de l'influence des multinationales sur les marchés des pays étrangers avec les effets positifs et négatifs. Avant d’analyser ces effets et influences, il est important de souligner que certains d'entre eux ne sont acceptables que pour les pays en développement tandis que les autres sont appropriés également pour les marchés des pays développés et ceux en développement.

1. L'analyse de l’influence économique

Investissant à l'étranger les multinationales ont tendance à utiliser les ressources naturelles [1]. C'est l'aventure supplémentaire pour le pays d'accueil, car d'une part cesrecours ne pouvaient pas être utilisé du tout en raison des dépenses possibles pour la transportation ou d'autres services liés à l’exportation. D’autre part, les resourses peuventêtre utilisées mais pas dans le volume suggeré et non plus aussi efficace que dans le cas de l'activité CMN. Ainsi, le pays diminue les dépenses sur la vente des resourses d'une part, et reçoit des bénéfices supplémentaires de la vente de recours à la CMN [4]. Lors du démarrage et de l'organisation de l’activité au sein du marché étranger CMN ont tendance à mettre en œuvre les nouvelles technologies. Ce processus est accompagné par l'échange d'expériences ce qui donne la possibilité pour les acteurs du marché local de mettre en œuvre les mêmes technologies.

Tableau 1. Analyse comparative de l'influence économique et social des sociétés multinationales sur le marché des pays en développement

En discutant l'activité des sociétés multinationales, il est important de prêter attention à leur effet purement économique, en particulier placement de leurs filiales au sein du marché étranger, mène à ce qu’elles occupent une part particulière du marché. Le résultat de cette activité est la quantité donnée de produits qui, d'une part satisfaient la demande si ce type de produit n'était pas acceptable pour la population du tout, ou remplacent ces produits, qui avant ont été importés d'autres pays. En résultat le pays diminue ses dépenses qui ont été dirigés sur l'importation de ce type de produit. En outre, la quantité de produits qui sont produits par CMN est suffisante non seulement pour satisfaire la demande de la population, mais aussi pour les exporter dans les autres pays, ce qui apporte des bénéfices supplémentaires et afflux du monnaie internationale.

En plaçant ses sociétés affiliées et en organisant l'activité au marché étranger une multinationale devient un acteur de ce marché et, par conséquent doit suivre toutes les règles, les limites et les contrôles. Ainsi, le CMN devient contribuable ce qui apporte une contribution importante dans le budget du pays en question [1]. Ce facteur révèle aussi l'effet positif des multinationales sur le marché des pays étrangers. Le dernier facteur que nous avons à mentionner dans le cadre de l'influence économique des multinationales sur les pays étrangers est le fait qu'il existe une tendance que les multinationales deviennent une des rares entreprises qui proposent le type particulier de produit sur le marché du pays d’acceuil. En résultat une société multinationale crée par son activité une concurrence accrue et, par conséquent cela limite la possibilité pour les entreprises locales de créer un monopole [3]. Dans le même temps, nous pouvons dire que dans le cas aucune production nationale équivalente au produit de CMN existent, filiale de CMN peut créer un monopole dans le marché étranger en introduisant de telle manière les prix élevés. La question de la protection gouvernementale du marché interne ainsi apparaît.

D'une part les sociétés multinationales apportent de nouvelles technologies et contribuent ainsi au processus de modernisation du secteur industriel. D'autre part l'un des principaux effets négatifs est que les multinationales deviennent une sorte de bloc pour les sociétés nationales et le pays en général. Ainsi, les entreprises nationales deviennent moins compétitifs en comparaison avec les puissantes entreprises internationales et d'autre part, ils restent toujours sur le même niveau de développement et, par conséquent n'ont pas suffisamment de moyens pour l'organisation des travaux de recherche et de développement [4]. Deux raisons principales doivent être comptées. D'une part la demande de la population est satisfaite et les entreprises nationales n'ont pas d'intention additionnels de produire plus donc elles ne concentrent pas leur activité sur la R & D. D'autre part le niveau du manque de moyens pour les entreprises nationales reste le même et l'activité de R & D n'est pas mis en œuvre [1]. Ce qui suit est lié à l’effet ci-dessus c’est le fait que la présence du produit international sur le marché étranger mène à ce qu’un équivalent interne devient moins attrayant pour la population. Une des raisons principales est sa basse qualité en raison du manque de R & D et innovations [4]. Ainsi, les entreprises nationales face la baisse de la demande sur leurs produits en même temps la baisse de profits, donc, pays reçoit également moins de moyens dans le budget de en raison de la réduction des recettes fiscales. Le dernier effet économique qui serait découvert, c'est la dépendance. Ainsi un produit internationale particulier au marché intérieur satisfait la demande de la population. Alors, on suppose qu'il n'y a pas de production nationale de ce produit. Dans le cas où la société multinationale arrête son activité au marché étranger, la demande de la population sur ce produit devient insatisfaite. Même si on prétend qu'on peut y trouver un autre produit de substitution qui remplace le produit international en question, d'autre part, il existe un certain nombre de produits qui ne peuvent pas être remplacés. Dans ce cas, la population souffre de l'absence de cette production et les charges du pays augmenterait à cause de l'exportation d’autres pays [3].

Ainsi, on a découvert l'influence économique positive et inverse qui est provoquée par des sociétés multinationales dans le cadre de leur activité aux marchés des pays étrangers. Ci-dessous on analyse l'effet social qui est étroitement lié avec l'effet économique.

2. Analyse de l'influence sociale

Ci-dessus on a déjà mentionné que les entreprises multinationales offrent de nouveaux produits aux marchés étrangers et donc peuvent satisfaire soit totalement soit partiellement la demande du produit qui n'est pas présenté au marché interne où s’il existe déjà un équivalent produit locale. Il est également important de prêter attention au fait que dans la littérature scientifique qui découvre le processus de mondialisation, des sociétés multinationales ont tendance à être décrites comme un outil de l'équilibre entre la demande mondiale et le soutien, ainsi dans les pays moins développés et en développement, les multinationales jouent un grand rôle social en offrant les produits et services nécessaires à la population qui est en dessous du seuil de pauvreté. En tant qu’une des côtés supplémentaires de l’effet négatif de la mondialisation doit être mentionné en particulier l'unification [5]. Il s'agit d'un effet social de la disparition des frontières et l'unification de la culture entre les pays. Cela peut influencer négativement sur les produits nationaux qui peuvent perdre ses avantages concurrentiels ce qui mène à la diminution de la demande. Comme un des effets sociaux positifs on doit mentionner l’amélioration de l'infrastructure que nous avons déjà mentionnée en parlant des technologies et d'innovations. Le côté opposé de ce facteur est la pollution. En ouvrant les usines sur les territoires des pays étrangers, les multinationales effectuent l’influence négative sur l'écologie, par conséquent, le gouvernement peut également introduire des limitations et des règlements correspondants [5]. En parlant de nouvelles technologies nous avons également mentionné l'échange d'expériences, etc. Dans la description de ce facteur, il faut mentionner le dernier, en particulier, l'emploi. Ainsi plaçant ses affiliés sur les territoires des pays étrangers les nouvelles usines et entreprises apparaissent. En conséquence, un grand nombre de lieux de travail sont prévus pour la population locale et, par conséquent il y a des positions de tous les niveaux [1]. Ce facteur devient une raison de la communication active entre les ouvriers et les employés et de l'échange actif d'expériences entre eux. Plus tard, l'expérience reçue peut être mise en œuvre au sein des sociétés nationales ce qui est aussi une étape dans le processus de modernisation du secteur industriel particulier.

3. Interation des théories de la dépendence et modernisation

Ainsi, on a énuméré et décrit tous les effets économiques et sociaux négatifs et positifs de l’influence des entreprises multinationales sur les marchés étrangers des paysd'accueil. Toute cette influence en général est regroupée en deux groupes des effets : positifs et négatifs. Maintenant, il est important de marquer que, après la Seconde Guerre mondiale on a activement élaboré deux théories, en particulier celles de la modernisation et de la dépendance. La première affirme qu'il existe un grand écart entre le niveau de développement des pays à la suite des événements historiques et cet écart doit être limité par les pays plus développés qui fournissent une aide à ceux qui sont moins avancés [6].À la suite de ce processus, il apparaît la théorie de la dépendance, en particulier les pays qui reçoivent l'aide des pays plus développés deviennent dépendants, et perdent ainsi leur propre capacité de la croissance indépendante [6]. A la base de ces deux théories dans la recherche suivante, on prétend que l'une des méthodes de limitation de l’écart entre les niveaux de développement des pays est leur coopération. Dans le cas de la rechrche présente, la coopération entre les pays est organisé par des moyens de création des sociétés multinationales qui agissent sur ​​le territoire de plus d'un pays. Ainsi les sociétés multinationales placent leurs usines et filiales dans les pays d'accueil et par ce moyen elles peuvent résoudre de nombreux problèmes liés à la satisfaction de la demande, la baisse du niveau du chômage, augmentation d’afflux du monnais, etc. D'autre part, nous pouvons certainement affirmer que dans le cas où nous prétendons que les sociétés multinationales arrêtent leur activité internationale et liquident leurs affiliées, les pays d'accueil seraient confrontés à un grand nombre de problèmes liés au chômage, le manque de produits, diminution des recettes du budget et l'augmentation de la perte du budget, la pauvreté etmême la faim.

Graphique 1. Effets des théories de la dépendance

et de la modernisation des corporations multinationales

En conclusion, il est important de mentionner que la question de la domination soit des effets positifs soit négatifs de l'activité des multinationales au marché d'un pays étranger est très controversée et doit être découverte non seulement en général comme un phénomène, mais aussi au sein d'un pays en particulier et de l'industrie. En outre, ledernier facteur qui est important à mentionné dans cet article est la politique du gouvernement du pays d’acceuil. Son rôle est très important dans le cadre du contrôle et de l'organisation de l'activité des sociétés multinationales et il est majeur dans la définition de l'équilibre des parts de marché entre les entreprises nationales et multinationales.

Bibliographie:

1. Caves R.E. Multinational enterprises and economic analysis / R.E. Caves.- New York: Cambridge University Press, 2007, 292 p.

2. Dunning J.H. Economic analysis and the multinational enterprise/ J. H. Dunning. – United Kingdom: Stratford books, 2003, 269 p.

3. Gammeltoft P.A. Emerging multinationals: home and host country determinants and outcomes / P.A. Gammeltoft, J.P. Prakash, Goldstain //International Journal of Emerging Markets. -2010. – , vol. 5 No.3/4, pp. 254-262.

4. Gilani P. Global manufacturing: creating a balance between local and global markets / P. Gilani, Y. Razeghi // Assembly Automation. – 2010. – No.30/2, pp. 103-108.

5. Hill J.S. Globalization, analysis and strategy / J.S. Hill. – World Business: Copyright, 2005. – 307 p.

6. Hoogvelt A. Globalization and the Postcolonial World / A. Hoogvelt. – Johns Hopkins University Press. – 2001, 289 p.

7. United Nations Conference on Trade and Development, World investment report. Transnational corporations, agricultural production and development. – New York & Geneva: United Nations, 2009.

8. United Nations Conference on Trade and Development, World investment report. – New York & Geneva: United Nations. 2010.

9. Wong A.A. Business networks and internationalization of contractors from developing countries / A.A. Wong // Engineering, Construction and Architectural Management. – 2011. – vol. 18, No.3, pp. 282-296.