Международная студенческая научно-практическая конференция «Инновационное развитие государства: проблемы и перспективы глазам молодых ученых». Том 1

Chepynoga S., Chornomorets O.V.

Institut de la Francophonie pour l’Administration et la Gestion, Sofia, Bulgarie Université nationale de Dnipropetrovsk O. Gontchar, Ukraine

LA MONDIALISATION DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES OCCIDENTALES : L’IMPLANTATION DE L’ENTREPRISE SUR LE MARCHÉ UKRAINIEN

Dans le monde globalisé, les petites et moyennes entreprises doivent être capables d'affronter une concurrence croissante des économies développées et émergentes et àbrancher sur les opportunités de nouveaux marchés fournis par ces pays. Il y a un lien direct entre l'internationalisation et l'augmentation des performances des petites et moyennes entreprises. Les activités internationales renforcent la croissance, améliorent la compétitivité et soutiennent la viabilité à long terme des entreprises. Mais cette mondialisation pose de nouveaux défis aux PME en les amenant à intégrer prudemment cette idée du global et des changements qui suivent dans leur stratégie.

Dans le présent article on va analyser les possibilité de l’implantation des PME sur le marché ukrainien à l’exemple de la petite entreprise belge spécialisée dans l’organisation d’événements assistés par le vote interactif (vote électronique interactif), (entreprise spécialisée dans les nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). Alors, laproblèmatique de la présente recherche est l’analyse des marchés potentiels pour PME occidentale et justification du choix : Ukraine.

La stratégie de l'UE pour des petites et moyennes entreprises, énoncées dans le « Small Business Act for Europe» (SBA) [7], lancé par la Commission Européenne en juin 2008, approuvé par le Conseil Européen en décembre 2008 et revu en 2011, appelle l'UE et les États Membres à soutenir des petites et moyennes entreprises. Ainsi, la Commission Européenne propose une nouvelle stratégie visant à aider les PME à étendre leurs activités hors de l'Union européenne. Cela pourrait déclencher un nouveau dynamisme pour l'économie européenne.

Donc, dans leurs efforts pour s'internationaliser, les petites et moyennes entreprises en Europe peuvent compter sur le soutien de la Commission Européenne, qui a effectué une série d'études et calculs statistiques qui permettent d'identifier la distribution des nouveaux marchés potentiels en Amérique Latine, en Asie et en Europe de l'Est.

1Selon l’étude de la Commission Européenne, dont les donnée on va utiliser dans le présent article, il y a 7 pays ciblés pour l’internalisation des PME européennes avec le purcentage de distribution suivant [7] :

Comme on peut le voir sur le schéma ci-dessus, les marchés les plus attractifs pour les entreprises européennes dans leur quête de la mondialisation parmi les pays dits émergents, sont la Russie, la Chine et l'Ukraine.

Pourtant, la différence de pourcentage n'est pas trés significative parce que la définition du nouveau marché potentieldépend de nombreux facteurs, par exemple, les spécificités du produit ou service proposé, les distances, la proximité des centre de production (si l'entité est un intermédiaire), ou des matières premières, les conditions climatiques, des caractéristiques sociales et culturelles du client potentiel.

Parmi les nombreuses caractéristiques du choix d'un nouveau marché potentiel il vaut mieux qu’on souligne les éléments suivants :

21) Le coût de travail constitue sûrement le facteur déterminant [7]. 2) La qualification du pays (les domaines les plus dévéloppés de l’économie locale). 3) Les mesures étatiques initiatives. 4) La diminition des coût de transport et de communication (qui revalisent les avantages trouvés dans les pays étrangers ont fortement baissé depuis les années 80).

Selon les avantages et les inconvénients des directions potentielles de l’internalisation, cités ci-dessus, un marchésstratégique a été sélectionné pour le développement des activités économiques d’A.I.M.S: l'Ukraine.

Sélection a été effectuée selon les facteurs suivants: le coût de mains d’eouvre assez bas ; la legislation favorable pour les entreprise à la participation étrangère ; risque politique bas ; tarifs et quotas avantageux pour les marchés étrangers ; la proximité territoriale ; dont coût de transport relativement bas ; la culture d’affaire proche, les connaissance des langues étrangères, proximité à la culture occidentale.

Parmi les secteurs qui offrent un potentiel on cite l'industrie de haute téchnologie en général (y compris la fabrication), les technologies de l'information, la logistique et des services.

Outre la conjoncture assez favorable en Ukraine, le pays dispose d’autres atouts: un marché intérieur important, un potentiel agricole certain, des ressources énergétiques et minérales, et une situation géographique stratégique faisant du pays un carrefour de transit aux portes de l'Europe.

De plus, pour le moment l’Ukraine dispose d’un autre avantage indiscutable dans le cadre du Partenariat Oriental (un accord d'association que l'Union européenne (UE) a conclu avec l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie, l'Ukraine et la Biélorussie, inauguré à Prague le 7 mai 2009). Au titre de ce partenariat, qui entre dans le cadre de la politique de voisinage de l'UE, l'Ukraine, considéré comme « pays européen » et non comme « Etat européen » ayant droit à déposer une demande d'adhésion à l'UE, reçoit 300 millions d'euros d'aide (à comparer aux 12 milliards d'euros d'aide que reçoit la Pologne dans le cadre de la PAC et de la politique de cohésion). Selon la Déclaration de Sommet du Partenariat Orientale à Varsovie le 29-30 septembre 2011 les participants ont convenu à la clôture, jusqu’à la fin de cette année, des négociations de l’accord d’association et d’un accord de libre-échange approfondi et complet avec l’Ukraine ce qui permettra de renforcer les relations économiques étroites entre le pays et l'Europe.

En ce qui concerne le secteur envisagé (les technologies informatiques), il n’est pas très développé, bienque le gouvernement ukrainien entrprend des mesures pour améliorer la situation. Ainsi, selon les médias ukrainiens le gouvernement, en particulier, le Premier ministre Mykola Azarov et le président de "Microsoft International" Jean-Philippe Courtois (Jean-Philippe Courtois), ont pris la décision de déclarer 2011 l'Année de l'Innovation dans le secteur en question. En pratique, cela signifie que le gouvernement va poursuivre une politique délibérée de développement de la société d'information, d'attirer des investissements dans les technologies de l'information et des communications

Donc, l’analyse ci-dessus montre que l'Ukraine est en effet un marché prometteur pour l'entreprise belge active dans le secteur assez spécifique comme les technologies d’information et de communication, en particulier les systèmes de vote interactif.

La legislation du pays est favorable aux entreprises à participation étrangère, la main d’oeuvre est bien qualifiée, pas très chère et parle souvent les langues étrangères. Du point de vue de la distance, l’Ukraine n’est pas loins de la Belgique et le transport peut être très bien organisé.

Bibliographie:

1. Beaumaunt N. Business Plan : les strategies qui marchent / N. Beaumaunt. – Ed. d’organisation, 2002.

2. Ferry L. Les PME sont piégées par la mondialisation / L.Ferry. – http://bit.ly/HfEMD8

3. Julien P. Mondialisation des marchés et comportements des PME manufacturières / P.Julien – Université du Québec à Trois-Rivières, 1993.

4. Kotler P. Marketing management / P.Kotler, Dubois. – France: Pearson Education, 2004.

5. Leger-Jarniou C. Realiser l’etude de marche de son projet d’entreprise / C. Leger-Jarniou. – Dunod Editeur, 2004, 2e ed.

6. Lindon D. Marketing / D. Lindon, F.Nathan. – France: Pearson Education, 1984

7. La Commission Européenne. – http://bit.ly/iVqtSB.